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27 août 2016 6 27 /08 /août /2016 06:02

 

 

Département 24 - DORDOGNE

 

 

 

Sentez vous ce plaisir médiéval qui monte ?

 

Le bourg :

Situation :   (--> le voir sur une carte)

  La commune de Saint-Pierre-de-Côle est située à 70km au Sud-Est d'Angoulême (voir son château), à 25km au Nord-Nord-Est de Périgueux (voir ses fortifications) et à 15km à l'Est de Brantôme.

 

  Coordonnées du château :

45° 22' 56" N 00° 48' 10" E
 45.3823675°  0.80277760°

 

 

 

 

Le château :

L'extérieur :

La découverte

* Parfois les châteaux s'amusent à se cacher.

* Ils tentent de se camoufler en prenant la couleur de la végétation.

* Mais l'oeil exercé de votre Chevalier Dauphinois les débusque... (J'espère que vous ne croyez pas tout ce que j'écris...).

* C'est le cas du château de Bruzac situé à 3km au Nord-Est de Saint Pierre de Côle.

* Bien que la construction ait mis sa tenue de camouflage verte, ses "rares pierres" blanches attirent mon attention.

L'aviez vous vu dans la forêt ?

 

 

Combien voyez vous de châteaux ?

La recherche d'indices de loin

* Lorsque c'est possible, j'adore observer un château de loin. Cela me met dans l'ambiance mais aussi me permet de voir des détails que je n'aurais pas pu observer ou comprendre en étant à ses pieds.

* Par exemple, en face du site, je perçois 2 constructions distinctes. J'ose affirmer que 2 châteaux existaient à l'origine.

* Celui de gauche (nommé château bas) semble être composé :

- D'un logis parallélépipédique, avec plusieurs fenêtres à meneaux en croix,

- D'une tour flanque qui semble habitable (par ses dimensions).

- Un ensemble de consoles triples forme les vestiges de mâchicoulis (voir vocabulaire).

* Celui de droite (nommé château haut) doit comporter :

- Une imposante tour ronde d'au moins 4 étages sur rez-de-chaussée,

- Chaque étage de la tour possède une baie de lumière. Je pressens que la tour était habitable.

- Un logis est caché derrière. Il semble très ruiné.

- Les fantômes des mâchicoulis ne sont visibles que sur la tour, mais je pressens qu'ils continuent sur la façade Nord (à droite).

- Grâce à la vue de coté, je vois une autre tour symétrique (toujours coté Nord)

 

 

Je m'approche

* Avant propos :

- J'ai visité cette ruine il y a de très nombreuses années.

- A l'époque, je ne prenais pas beaucoup de photos.

- Et puis, avec mes 800 ans (ne riez point, ceci est mon âge) ma mémoire défaille un peu.

- J'avoue ne plus me souvenir de l'intégralité de ce magnifique site.

- Je vais donc vous montrer les images avec un texte minimal.

 

A B C

 

* Ces trois vues montrent :

A - La qualité de construction des systèmes en encorbellement.

B - Les réparations suite à des attaques.

Avez vous remarqué l'échauguette sur culots à droite ?

C - Le châtelet d'entrée avec l'emplacement des flèches du pont levis.

Avez vous remarqué la canonnière au niveau de la salle des gardes ?

Nota : Cette entrée n'est pas celle utilisée en notre siècle.

 

 

Errance le long du rempart

1 - Une fenêtre du logis dans le château haut.

2 - Le rempart extérieur coté château haut.

3 - Vestige d'une tourelle d'angle (?) coté Nord .

4 - L'actuelle porte d'entrée à la haute cour du château haut.

5 - Derrière la porte, un monde merveilleux attend le visiteur.

6 - Tour escalier d'époque Renaissance.

 

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L'intérieur :

Que de beauté !

* Comme souvent dans une ruine, la végétation envahit le sol et les murs.

* De plus, l'effondrement des plafonds a diminué la hauteur des salles.

* En entrant avec beaucoup de prudence dans les salles, des merveilles se laissent admirer.

* Lorsque les plafonds sont présents, ils montrent la qualité de construction de ces châteaux.

 

 

La chapelle

* Elle est fascinante.

* Je vous laisse admirer les décors et sculptures.

 

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C'est la fin

* Pour ne point tout vous montrer j'arrête l'article descriptif ici.

* Sachez qu'en ce lieu, il y a mille détails à déguster.

* La visite commentée par les propriétaires vous permettra que mieux comprendre ces châteaux défensifs et de confort.

* Pour vous faire aimer ces ruines, veuillez regarder cette vidéo.

 

 

Le diaporama du château est visible ici - CLIC

 

 

 

Histoire du château :

* Au 11ème siècle, Hélie Flamenc reçoit la terre en dotation.

* Au 12ème siècle, construction d'un premier château appartenant à Guy Flamenc (à vérifier).

* Au 15ème siècle, indivision du site. Deux châteaux sont construits entourés par un même rempart.

* Au milieu 16ème siècle, durant les guerres de Religion, les châteaux sont attaqués et partiellement détruits.

* A la fin du 16ème siècle, les châteaux sont partiellement reconstruits et consolidés.

* Au 17ème siècle, Richelieu ordonne le démantèlement des 2 châteaux.

* Vers 1792, les deux châteaux sont décrits comme ruines. Ils ont comme fonction : Carrière de pierres.

* En 1948, les châteaux sont inscrits aux Monuments Historiques.

* A la fin du 20ème siècle, la famille Pouxviel achète la ruine et tente de la faire revivre avec courage et intelligence.

* Au 21ème siècle, la découverte de l'extérieur depuis la route est libre et gratuite. La visite des ruines est payante. Renseignez vous sur les horaires.

 

  

Noms des différents propriétaires ou copropriétaires :

- Flamenc

- Neuville

- Born

- Gontaud,

- La Marthaunie

- Beynac

- Bonneval

- Fargeot

- Pouxviel

 

 

De loin, les 2 châteaux se dissocient bien

 

      Cliquez pour aller au menu des châteaux du 24 Vers Menu châteaux de Dordogne
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commentaires

P
Pour sûr, le sujet est complexe, et moi non plus, je n’en ai mie fait et n’en ferai pas l’étude. <br /> … Je ne vous en disais que ce que j’avais glané dans mes grimoires (pas uniquement dans ceux que je vous ai cités, ç’aurait été trop réducteur juste 2 exemples !) parce que l’histoire de ce seigneur-brigand de Bruzac me l’avait remémoré.<br /> … J’aime ces « appellations inversées » : brigands-seigneurs ou seigneurs-brigands.<br /> Pour moi, cela montre toute la complexité de la vie, de la société au Moyen-Âge, tellement différente de la nôtre actuelle car n’ayant pas les mêmes « standards de référence » (mais bien la même, par certains côtés).<br /> … J’aime me plonger dans ce monde et dans ses codes que j’ai appris, et que j’apprends toujours et encore à connaître, au fil de mes lectures… ou de vos articles ! <br /> … Pour parvenir à connaître une époque, il faut bien en saisir les codes premiers, pour ne point se fourvoyer ensuite et comprendre le pourquoi des faits et gestes des personnages du moment (ou bien même, le pourquoi de telle architecture de castel ou de tel moutier !… cela, je l’ai compris surtout grâce à vos articles ! ).<br /> … Sujets passionnants… qui expliquent bien des choses (je pense aussi à la pyramide féodale, aux liens vassaliques… bien complexes aussi, mais tout aussi passionnant… pour moi !).
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L
* Sujet fascinant que je pourrai un jour aborder.<br /> * Pour le moment, je me consacre aux châteaux forts et aux églises défensives. <br /> * Mais lorsque j'aurai 1000 ans et que mon Dauphin m'accordera une retraite méritée, il est possible qu’apparaissent dans mon blog des articles de fond (Chevaliers Brigands, Templiers et ordres religieux, évolution des architectures militaires, comparaison des systèmes défensifs en fonction des provinces et des pays, etc....).<br /> * Mais je n'ai que 800 ans, c'est bien jeune pour envisager une retraite. Donc, vous aurez des sites fortifiés pendant longtemps surtout que je n'ai montré que 28% de ma photothèque castrale.
P
Vous me parlez des brigands-seigneurs. Je pensais, ici, plutôt à l’inverse : un seigneur-brigand :<br /> … Ce que j’ai beaucoup lu, dans mes grimoires, est que moult de puînés de familles nobles possédaient un petit bien (ou point du tout !), mais pas suffisant pour vivre comme leur frère grand seigneur de tel ou tel lieu, ou tout simplement pas suffisant pour vivre tout court ! <br /> … Ils comblaient donc ce manque d’avoir par la rapine, le patis, le pillage, etc… et souvent, pour ce faire, « montaient » leur propre compagnie, petite ou grande, ou étaient engagés comme capitaines d’une compagnie de Routiers déjà existante.<br /> … Beaucoup de bâtards de nobles familles se retrouvèrent également dans cette situation… <br /> … Je possède un grimoire sur un seigneur-brigand : Seguin de Badefols qui vint souvent dans notre région (région « élargie »… plutôt le Lyonnais); et un autre grimoire sur un brigand-seigneur : « mon » Rodrigue de Villandrando (seigneur Dauphinois, même, pendant un temps !… avant qu’il ne revende sa seigneurie du Nord-Dauphiné; et seigneur de pas mal de lieux dans le royaume, puis en Espagne, mais, je le reconnais, brigand avant tout ! ).
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L
* L'ainé d'une famille récupère souvent la seigneurie à la mort du père.<br /> * Le cadet est évidemment sans-terre (comme le fameux "Jean").<br /> * Donc, l'avenir du cadet est soit la récupération du bien d'un autre, soit la création d'une seigneurie, soit (parfois) le brigandage.<br /> * La récupération a été l'une des raisons de l'expression : Château en Espagne.<br /> * La création d'une seigneurie pour le cadet est parfois due à une croisade (en terre sainte par exemple).<br /> ** Le sujet est complexe et demande une longue étude.... Chose que je ne ferai point.
P
J’ai encontré un seigneur de Bruzac, au XVe siècle :<br /> … Gauthier de Bruzac était capitaine d’une compagnie de Routiers au service de Charles VII… lorsque celui-ci en avait besoin !<br /> … En 1435, avec d’autres compagnies, dont celle d’Antoine de Chabannes, il est rappelé du Nord du royaume, où Charles VII l’avait envoyé, car maintenant il fallait courir au secours du duc de Bourbon.<br /> … Il se rendit donc dans le Beaujolais, avec les autres compagnies.<br /> … Ils arrivèrent trop tard pour aider le duc de Bourbon : les hostilités avaient pris fin.<br /> … Pour se dédommager de ses frais de route insuffisants, me dit mon historien, Gauthier de Bruzac (comme les autres, je pense) eut recours au patis… (il fallait bien vivre !).<br /> … Sur sa route, il rencontra « mon » Routier Rodrigue de Villandrando, en Gévaudan (ce dernier était déjà dans cette contrée pour la ravager, bien sûr… honte j’ai bien un peu de mon Routier préféré par moments !).<br /> … Puis en 1438, j’entends de nouveau parler de ce seigneur de Bruzac :<br /> Il reçut une lettre d’injonction de Charles VII - adressée également à d’autres capitaines de compagnies de Routiers, dont : Poton de Xaintrailles, le bâtard de Bourbon, Rodrigue de Villandrando et d’autres - « de s’abstenir de toute violence contre les terres et les sujets du duc de Bourgogne ».<br /> … Quelle réputation !… Un seigneur-brigand comme j’en ai encontrés tant dans mes lectures !<br /> … J’ai déduit, d’après les dates de votre historique, que Gauthier de Bruzac posséda sans doute l’un des castels.
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L
* Il y a quelques années, j'ai lu, dans une bibliothèque, un ouvrage sur les Chevaliers Brigands.<br /> * Ma "jeunesse" et mon inexpérience ne m'ont point fait noter quelques passages importants.<br /> * Mais ma mémoire (n'oubliez point que 800 ans j'ai, donc elle défaille parfois) m'informe que vils individus s’emparaient parfois d'un petit château. Quelquefois ils en prenaient le nom pour se donner (momentanément) une illusion de vie respectable.<br /> * Certains réussirent (partiellement ?) à ne plus être des Routiers ou des Brigands. Mais d'autres restèrent toujours de vils personnages.<br /> * Le château d'Alleuze dans le Cantal vécut un de ces épisodes : http://chateau.over-blog.net/article-5867642.html<br /> ** Heureux je suis que ce Gauthiez soit dans vos ouvrages. Ma petite documentation et vos merveilleux livres se complètent merveilleusement.
P
B ien gâté avez été : n’est-ce commun<br /> R amener deux castels pour le prix d’un !<br /> U n duo pourtant caché dans feuillus.<br /> Z oomé avez, et nous sont apparues <br /> A lors fantomatiques ruines couvertes <br /> C ertes de végétation, quand même disertes.<br /> <br /> D ‘elles voyons en partie « nouvelle » facture.<br /> O ù ne sais-je reconnaître les anciens murs ;<br /> R avie tant de fragments voir, toutefois. <br /> D ‘emblée, l’on a de la vie d’autrefois « <br /> O deur », par ces détails disséminés. <br /> G uère de doute qu’eurent bâtis aspect guerrier.<br /> N ous avons mâchicoulis, tours, rempart,<br /> E ntrée fortifiée unique d’autre part.<br /> <br /> P uis, des hôtes aisance et raffinement <br /> E manent surtout d’internes éléments.<br /> R egard se pose sur voûtes en ogives et<br /> I ndifférent aux sculptures l’on n’est,<br /> G oûtant vestiges de la chapelle : témoins, <br /> O n le sent, que riches seigneurs étaient bien.<br /> R avages du temps n’ont détruit cheminée. <br /> D ‘autres, par vidéo, savons là mirer.<br /> <br /> N ous pensons à de douillets intérieurs <br /> O ù, m’est avis, étaient signes défenseurs<br /> T ranchant avec plutôt paisible vie<br /> A vant que religieuses guerres, est dit, <br /> <br /> B ien des tourments ne causent aux habitants. <br /> E pargnés ne furent lors les bâtiments…<br /> N ous reste que ce qui résista ou fut<br /> E n partie reconstruit. Mais n’est perdue<br /> <br /> P ersonnalité de ce site. Très bel<br /> S ujet que l’histoire de ces deux castels.
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L
* Cette ruine est..... heu... est.... les mots me manquent.<br /> * Parfois un site peu connu, peu médiatique peut être surprenant.<br /> * C'est le cas de ce château Périgourdin.<br /> * Grand, majestueux, varié, accueillant et défensif. Il a tout !<br /> * La Dordogne est vraiment terre des châteaux.... même en ruine.
P
Désolée encore une fois, toujours l’enquiquineuse de service : la vidéo ne marche mie… Si vous pouvez faire quelque chose, sinon, tant pis, votre article et le diaporama me suffiront bien !
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L
* J'ai réalisé cet article il y a plusieurs mois.<br /> * A l'époque, overblog autorisait gratuitement la technologue "ifram".<br /> * Depuis quelques mois, il faut payer les capitalistes du staff de overblog pour avoir le droit à cette technologie.<br /> * Je fais donc un lien.