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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 06:30

 

 

Département :   38 - ISÈRE

 

 

 

 

La ruine vole au dessus des arbres

Le bourg :

Situation :   (--> le voir sur une carte)

  La commune de Saint Quentin sur Isère se situe en bordure Nord du massif du Vercors, à 25km au Nord-Ouest de Grenoble, sur un petit promontoire de la rive gauche de la rivière Isère.

 

  Coordonnées du château :

45° 16' 50" N 05° 33'  06" E
 45.2806618  5.551751554°

 

 

 

 

Le château :

L'extérieur :

Il faut le voir

* Lorsque vous circulez depuis Grenoble en direction de Valence, sur la gauche une curieuse ruine tente de survivre aux grands arbres et vous quémande une visite.

* Il est vrai que sa vétusté n'attire pas les visiteurs, pourtant c'est un très ancien château construit à un emplacement stratégique au 11ème siècle.

 

 

Il est là haut

* La ruine est posée au sommet d'une petite colline à une altitude 300m.

* Elle se découvre depuis le stade de football par un sentier légèrement en pente.

* Au sommet, c'est à travers les arbres qu'elle jaillit.

 

 

Il faut savoir rêver

* Certes, il faut un peu d'imagination pour comprendre son architecture.

* Même avec un plan, il est difficile de reconnaître une forteresse médiévale.

* Légende de la carte :

1 - Donjon,

2 - Enceinte du château ou chemin de ronde autour du donjon (?),

3 - Délimitation de la basse cour (?),

4 - Rempart extérieur,

5 - Citerne (?).

 

 

Regardez comme il est beau

* Le vestige le plus impressionnant est le "donjon" avec ses corbeaux, ce sont certainement les restes des mâchicoulis (voir vocabulaire).

* En levant les yeux, je crois discerner au sommet les traces de créneaux (mais j'avoue que mon imagination est très fertile devant une ruine).

* Ce donjon a des dimension imposantes : 20m de coté et 35m de hauteur.

* Ce n'est donc pas un simple château avec tour de guet.

* Devant moi s'offre la forteresse d'un puissant seigneur vassal du Dauphin (voir liste).

 

 

 

L'intérieur :

Elle s'ouvre à moi

* En contournant la façade Nord, la tour maîtresse dévoile quelques "secrets".

* D'abord dans l'épaisseur du mur (1,2 mètre) le remblai est composé de galets roulés provenant certainement du lit de la rivière Isère en contrebas.

* Ensuite, la qualité de ses parements. Le tuf est fragile, mais il est taillé avec attention.

* A l'intérieur du donjon, il est facile de voir au moins 3 niveaux.

* Deux d'entre eux comportent une fenêtre romane plein cintre avec un large embrasement vers l'intérieur.

* Curieusement, aucune archère ou bouche à feu est visible.  

 

 

Le diaporama du château est visible ici - CLIC

 

 

 

Histoire du château :

* Vers 50 après JC, présence d'habitats gallo-romain.

* Au 11ème siècle, un château est cité.

* Au 13ème siècle, le château "actuel" est construit. Il contrôle le passage sur la rivière et verrouille l'accès au massif du Vercors.

* Vers 1562, durant les guerres de religion, le château est dévasté par le terrible François de Beaumont, Baron (voir titre de noblesse) des Adrets et sa troupe de protestants. Il n’est plus reconstruit.

* Au 21ème siècle, la découverte et la visite de la ruine sont libres et gratuites. Le risque de recevoir une pierre existe. Ruine réservée aux passionnés.

 

 

Une princesse regardait elle depuis cette fenêtre ?

 

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commentaires

A
(Je commence par mon "PS":<br /> Je n'ai plus aucun avis de réponse à mes commentaires depuis presque 15 jours. C'est devenu systématique maintenant : plus rien qui nous dit si vous avez lu ou répondu.<br /> Je pensais que ça pouvait vous intéresser de le savoir, car si cela se produit pour moi, il doit en être de même pour tous vos visiteurs.)<br /> ...<br /> <br /> Au sujet de votre dernière réponse:<br /> <br /> Pour "l'un d'eux", je sais que c'est Beauvoir-en-Royans, mais le 2e ?...<br /> Je ne connais point cette région, sauf par mes grimoires, et vos articles... Un petit indice à me donner ?... si je vous prie ?... sinon, mes neurones médiévaux vont s'entrechoquer toute la soirée<br /> et toute nuit, à ne point trouver, et non plus ne trouverai-je le repos... à cause de vous !
Répondre
L
<br /> <br /> * Pour les Bugs de OB, il faut attendre que je migre. Mais je ne le veux pas encore.<br /> <br /> <br /> * Donc, il faut les oublier. <br /> <br /> <br /> ** Pour les châteaux.... diantre... Vous voulez tout savoir.<br /> <br /> <br /> ** Et puis, j'avoue avoir mis mon mystère pour vous titiller <br /> <br /> <br /> ** Il va falloir qu'un jour je m'attèle à l'écriture des châteaux et ruines de Beauvoir, Cognin, Poliénas, Saint Gervais, Poliénas, La Saône.<br /> <br /> <br /> ** Bien que dans la Drôme, une ruine Dauphinoise qui m'a étonné fut : Pélafol à Barbières.<br /> <br /> <br /> ** Diantre.... J'ai du travail pour au moins 3 vies.<br /> <br /> <br /> <br />
A
S implement superbe est ce vestige à mes yeux.<br /> A t-il tant fier aspect, voire même impérieux :<br /> I l semble défier le monde, aussi le temps narguer.<br /> N e faillir, ni tomber, est sa seule volonté.<br /> T el est ce que je pense de cette ruine aujourd'hui.<br /> <br /> Q u'elle paraisse bien seulette, je dirai toujours : oui.<br /> U ne ceinture de feuillus n'est point la panacée<br /> E n ce lieu pour devenir adéquate "alliée".<br /> N éanmoins, je lui trouve comme un air de parure<br /> T entant "d'accompagner" ces quelques pans de murs...<br /> I l est vrai que courtines j'aurais préféré voir,<br /> N ombreuses, et "couvant" le tout, un très haut rempart.<br /> <br /> S e dessine son fantôme... ou le chemin de guet.<br /> U ne déception, bien sûr, qu'il ressemble à muret.<br /> R egard peut cependant se poser sur donjon<br /> <br /> I nstantanément : gêne n'est en aucune façon !<br /> S ut ce bâti être fort, et cela se ressent<br /> E ncore moult de nos jours, son épaisseur mirant.<br /> R etenir visiteurs paraît, "bras" grands ouverts,<br /> E nfin, ce qu'il en reste, après siècles et puis guerres...<br /> <br /> D ommagé à jamais sait-il pourtant séduire;<br /> A vez montré détails dans lesquels peut-on lire<br /> U n destin oublié, et des moments de gloire.<br /> P alpables sont-ils aussi grâce aux bribes d'histoire<br /> H antant mon esprit, car je ne sais dissocier,<br /> I l est vrai, les ruines de leurs hôtes du passé...<br /> N 'avons vu moult défenses : point important ce n'est.<br /> E xistaient-elles antan, suffisant cela m'est...<br /> <br /> N anti fut ce castel des atours les plus beaux.<br /> O ui, je l'imagine tel, car semble être un héros -<br /> T rès fatigué, pour sûr - ayant prestance gardée.<br /> A vez encore "trésor" trouvé, là, Chevalier !
Répondre
L
<br /> <br /> * Lorsque les "voyageurs" du 21ème siècle prennent la route nationale entre Grenoble et Valence, ils aperçoivent sur la gauche ce fantôme.<br /> <br /> <br /> * Avec la chute des feuilles en automne, il est encore possible de le voir.<br /> <br /> <br /> * Mais en été, je pressens que peu remarque sa silouhette à travers les feuillages.<br /> <br /> <br /> * Le long de l'Isère, ils sont nombreux les vestiges ayant perdu leur puissance.<br /> <br /> <br /> * Certains châteaux ont même disparu des rives gauche et droite de notre rivière.<br /> <br /> <br /> * Mais il en reste 2 magnifiques qu'il me faudra un jour montrer.<br /> <br /> <br /> * L'un d'eux a été la résidence du dernier Dauphin avant le "Transport" dans le Royaume de France.<br /> <br /> <br /> <br />
P
Bonsoir. Je réside à proximité de ST QUENTIN (Nord-Isère 40 kms de Lyon). Curieusement il y existe aussi un château à peu près semblable dont il ne reste que le donjon et quelques murs d'enceinte.<br /> A l'occasion j'irai faire quelques photos et me renseigner sur son histoire auprès de l'association qui le restaure. Dés que j'ai de quoi faire un article je te le transmets. a+
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L
<br /> <br />    Ce serait un honneur pour moi de mettre vos proses/images sur mon modeste blog. Il est vrai que je ne vais pas visiter le Nord Isère.... C'est trop proche pour un week-end de 2 jours<br /> et trop loin pour une découverte de journée.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> ...!!!...<br /> <br /> Par contre, savez-vous que nous, les Dauphinois, mangeons des pommes de terre depuis le XVIe siècle - pas si bêtes, nos ancêtres - quasiment 2 siècles avant le (presque) reste du royaume.<br /> ... C'est peut-être pour cela qu'il est si bon, notre gratin... la recette est éprouvée... (là, je m'avance un peu : j'ai effectivement lu, dans plusieurs livres, que les Dauphinois mangeaient la<br /> pomme de terre déjà au XVIe siècle, mais point n'ai lu qu'on la mangeait en gratin à cette époque... j'extrapole juste un peu !)<br /> <br /> ... J'ai également lu qu'Olivier de Serres, de son côté, cultivait ce tubercule dans son Ardèche, vers 1600, et en recommandait sa culture. Et il s'est fait voler la vedette par Parmentier... (Quel<br /> gâchis...)<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Le Dauphinois étant le Gratin de la civilisation (d'ailleurs, le fils du roi règne sur notre territoire tant il est magnifique :P ) il ne m'étonne point que nous ayons inventé "toutes<br /> les cuisines" à base de pommes de terre.<br /> <br /> <br /> ... Et que l'on ne me dise point que chauvin je suis... Vérité n'est point Chauvinisme. <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Moi qui étais tout ce qu'il y a de plus sérieuse dans mon commentaire... Vous m'obligez à vous répondre (ce que vous aurez sûrement déjà deviné): pour sûr qu'ils se tiennent bien à table,<br /> Chevalier, car chez moi il n'y a que le gratin... dauphinois !...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Quand j'étais jeune (il y a 800 ans bien sur) j'avais une énigme : Comment fait on le Gratin ?<br /> <br /> <br /> .. Facile, on prend du gras que l'on plonge dans la teinture... hihihi... du gras teint... <br /> <br /> <br /> <br />